Dans la plupart des ouvrages on vous parle des zones de 0 à 5.
Il s’agit d’espaces proches ou éloignés de votre logement.
Pourquoi : on place dans la zone la plus proche les légumes ou fleurs qui demandent des soins quotidiens et progressivement zone 1 passages moins fréquents et ainsi de suite.
Dans les faits , dans nos petits jardins ces zones ne signifient pas grand-chose.
Par contre il faut quand même réfléchir à l’organisation du jardin selon son orientation , les murs et haies existants , les pentes , l’approvisionnement en eau.
Vérifier aussi la qualité de la terre car quelques fois la terre tout autour de la maison peut être de remblais donc très dégradée.Peut-être vaut t’il mieux cultiver plus loin si on a le choix.
La création d’une haie fruitière , à plusieurs niveaux si l’espace est suffisant donne fertilité , ombrage , abrite des auxiliaires , donne de la matière de couverture , protège des vents violents et bien sur donne des fruits. Celle-ci placée au Nord , de préférence mais d’autres orientations peuvent se justifier selon les pentes , haies existantes , etc . . .
Vérifier les zones humides et si possible y créer une mare. Celle-ci apporte un supplément appréciable à la biodiversité.
Pensez aussi , selon votre forme physique aujourd’hui et demain à travailler sur buttes ou carrés surélevés. L’important est de garder le contact avec le sol afin de continuer à profiter de toute la faune du sol , surtout des ver de terre anéciques si précieux.
Même dans un jardin existant on peut se poser des questions afin de minimiser le travail inutile par exemple récolter l’eau de pluie en hauteur et arroser quand nécessaire avec un simple tuyau , ou créer un tas de bois propice aux caches de certains auxiliaires , élever quelques poules , planter une haie fruitière si elle n’existe pas encore.
Il faut , en observant et en réfléchissant , produire le maximum avec le minimum d’effort et des aliments de qualité.