Balade avec les Jardiniers de Maubeuge et de la Vallée de la Sambre
Chronique pour « La Sambre » du 28 novembre 2025 N° 806
Les vivaces sont ces plantes dont la partie aérienne disparaît quasi totalement durant la saison froide. Elles continuent à vivre, sous la terre, avant de repartir en végétation au printemps, grâce aux bourgeons qui apparaissent alors à leur base, au ras du sol.
La période la plus propice pour planter les vivaces débute en novembre et se termine en mars. Il faut, bien sûr, éviter les périodes de gel et de neige, mais qui aurait envie de jardiner par un temps pareil ? Il est possible de planter des vivaces à d’autres moments de l’année, si elles sont en godets, mais il vaut mieux éviter car la plante aura besoin d’être arrosée. Alors qu’en automne et en hiver, après un arrosage le jour de la plantation, il suffit de compter sur la nature.
Pour que les vivaces nouvellement plantées reviennent fidèlement chaque année, il faut les installer dans un endroit adéquat, en prêtant attention à la qualité du sol. Par exemple, une plante élevée en godet dans un terreau acide ne va pas s’adapter dans une terre argileuse ou calcaire.
Si vous êtes un jardinier néophyte, le mieux est de porter votre choix sur des vivaces inratables, celles qui développent de nombreuses racines, comme l’aster ou la valériane, ou celles qui se ressèment facilement. Le seul risque auquel vous vous exposeriez est qu’elles se montrent envahissantes. Dans ce cas, vous pourrez en arracher une partie et faire plaisir à un voisin ou un autre jardinier.
Il est toujours intéressant de tabler sur les végétaux les plus solides, au premier rang desquels figurent les géraniums vivaces. Ils acceptent même de vivre à l’ombre. Penser aussi aux iris, aux sedums, lorsque la terre est drainante et l’exposition ensoleillée. On peut encore s’orienter vers des plantes aromatiques qui pourront être utilisées en cuisine, comme l’origan, la sauge ou la mélisse.
Sous de grands arbres où rien ne pousse, il reste possible d’inviter des cyclamens de Naples qui donnent des fleurs blanches ou roses en fin d’été, ou des cyclamens coum qui fleurissent un peu plus tôt. Ils s’adapteront à une terre sèche et une exposition ombragée.
A l’ombre aussi mais à un emplacement plus humide, on pensera aux buglosses, aux feuilles pourpre et aux fleurs bleues en épis, ou aux persicaires pourpre. L’alchémille convient aussi. Son feuillage vert anisé capte les gouttes de rosée ou de pluie pour en faire de jolies petites billes transparentes.
En plein soleil, les hélianthes et les marguerites donneront de jolis massifs à petit prix et reviendront chaque année illuminer le jardin de leur sympathique floraison.
Association Les Jardiniers de Maubeuge et de la vallée de la Sambre
Site internet : lesjardiniersdemaubeuge.fr