Balade avec les Jardiniers de Maubeuge et de la Vallée de la Sambre

Chronique pour « La Sambre » 19 juillet 2024 N° 757

Il existe plus de 40 000 variétés de rosiers. On ne manque pas de choix ! La première différence, celle qui saute aux yeux, c’est le coloris des fleurs : rose bien sûr, mais aussi blanc, jaune, rouge, orange, prune, mauve, panachés. Mais pas de bleu : lorsque vous trouvez des roses bleues chez un fleuriste, c’est qu’elles ont été traitées artificiellement.

Une autre différence importante concerne le développement de la plante. Rosier buisson, rosier grimpant, rosier liane ou mini-rosier, il faut penser au moment de l’achat à l’emplacement que nous allons octroyer à notre nouveau rosier. Pour certains, il faudra prévoir des tuteurs ou un support plus important tels un muret ou un vieil arbre.

Tous les rosiers sont issus de greffages, à partir d’églantiers ou de rosiers de Chine ou encore de rosa gallica pour les variétés anciennes.

Les rosiers dits anciens ne fleurissent qu’une fois dans l’année mais ce sont les plus parfumés. D’autres donnent des fleurs plusieurs fois, du printemps à l’automne, ils sont dits remontants. Ce sont, en général, des cultivars obtenus par les rosiéristes après 1920 qui ne dégagent pas ou peu de senteur. Néanmoins, quelques variétés combinent parfum et longue floraison, à bien choisir dans les catalogues ou chez les pépiniéristes.

C’est bien connu, un rosier ça pique. Mais tous les rosiers n’ont pas d’aiguillons ou d’épines. Si vous les redoutez, plantez donc la variété « Patte de velours » ou encore « Reine des violettes » qui en sont dépourvues.

Les rosiers tombent facilement malades. Pour éviter la maladie des taches noires, il faut tailler le centre du rosier pour l’aérer au maximum. Si on détecte la présence de rouille ou d’oïdium, qui sont des maladies cryptogamiques, il faut supprimer les parties abîmées et pulvériser de la bouillie bordelaise.

On peut également nourrir la plante avec un engrais spécial rosiers, une fois l’an. Un rosier non carencé sera moins vite atteint. Et puis les rosiers dits anciens résistent en général mieux aux maladies. Voici un conseil de rosiéristes : les variétés à feuillage coriace et vert foncé sont la plupart du temps les plus résistants.  

Le sol choisi pour le rosier ne doit pas être détrempé. Les deux premières années, il faudra cependant penser à l’arroser régulièrement, sans mouiller le feuillage, car le rosier a besoin d’un minimum d’eau pour donner une belle floraison.

Les pucerons s’attaquent souvent à nos rosiers. A côté des coccinelles et autres insectes prédateurs, il existe une autre méthode efficace : planter à leur côté des plantes répulsives comme la lavande ou bien des capucines qui les attireront et les retiendront.

Association Les Jardiniers de Maubeuge et de la vallée de la Sambre

Site internet : lesjardiniersdemaubeuge.fr

Les rosiers

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